Retard de règles

Grosses difficultés à respirer par le nez

Intolérance au gluten

Manon

Une petite histoire sur l'art d'écouter

Leucorrhées

Métrorragies à 82 ans

Douleur hémi-thoracique gauche

De la gratitude

Gastro-entérite?


Cette femme de 33 ans vient consulter pour un retard de règles de 2 mois. Elle a du arrêter sa pilule il y a 2 mois pour phlébite superficielle.Deux jours plus tard le diagnostic bio de grossesse revient positif mais elle a maintenant quelques pertes brunâtres et de vagues douleurs pelviennes ainsi qu'une petite sensibilité du cul de sac de Douglas droit;on note aussi dans les antécédents une plastie tubaire bilatérale pour stérilité,disparue avec son nouveau partenaire(une grossesse normale et un avortement).Une échographie est demandée en urgence à la recherche d'une GEU:examen normal en dehors d'un épaississement du fond utérin;je l'adresse quand même pour GEU au chirurgien(de plus il est 18h et veille de Toussaint). Au vu de l'echo,un curetage est pratiqué par cet excellent praticien que j'apprécie toujours.Les deux nuits suivantes la patiente souffre beaucoup. Un nouveau test de grossesse est toujours positif; intervention en urgence : grossesse extra-utérine en pré-rupture.
La clinique doit, je crois, avoir priorité sur les examens complémentaires, Mondor n'a t-il pas dit: "quand on pense à une GEU on n'y pense pas encore assez". Quant à sa soi-disant stérilité...

http://www.med.univ-rennes1.fr/cerf/edicerf/strat/SR025.html


1. LE CAS DU PATIENT :Le patient a de très grosses difficultés à respirer par le nez depuis de nombreuses années, depuis qu'il s'est précipité, bien involontairement, la nuit, le visage contre une porte malheureusement fermée. Auparavant, la gène n'était pas aussi prononcée, d'après lui.
a) Au niveau de la narine gauche, on peut constater une obstruction nasale quasiment permanente, surtout en atmosphère très sèche (appartement àParis) : une observation montre un trou minuscule pour permettre la respiration. Il suffit au patient, dit-il, de pousser légèrement vers l'extérieur sa narine, avec un coton tige introduit dans la narine, pour respirer tout à fait normalement de cette narine. Cela semble confirmé par une Rhinomanométrie : cet examen oblige à écarter la narine de manière conséquente et elle révèle "une perméabilité nasale normale" (des deux côtés) alors que, ce jour là, le patient ne présentait, par hasard, guère de gène à respirer par le nez. La déviation nasale semble bien congénitale, comme le montre le scanner qui a été pratiqué, mais on peut penser qu'elle a été augmentée par le choc traumatique contre la porte. En effet, avant ce choc, le patient ne s'est jamais vraiment plaint d'aussi grandes difficultés à respirer.
b) La respiration est difficile par la narine droite mais nettement moins que par la narine gauche, en plein jour. Le patient se réveille toutes les nuits, plusieurs fois, surtout quand il fait chaud et sec, car cette narine est totalement obstruée. Après avoir passé un certain temps (?) debout ou assis, éveillé, cette narine droite se dégonfle et elle peut à nouveau servir pour la respiration.Le scanner montre qu'il est nécessaire de pratiquer une réduction de volume du cornet inférieur qui a un volume trop important. Il montre, aussi, qu'il est nécessaire de pratiquer une turbinectomie inférieure bilatérale partielle.

2. MA QUESTION :Puisqu'il suffit au patient, de pousser légèrement vers l'extérieur sa narine, avec un coton tige introduit dans la narine, pour respirer tout à fait normalement de cette narine, existe-t-il une possibilité, dans ce cas,de ne pas déplacer la cloison nasale mais seulement de supprimer une petite partie de celle-ci du côté gauche, afin de laisser passer un peu plus d'air? Bien, sûr, du coté droit, on pratiquera une cautérisation du cornet inférieur et une turbinectomie inférieure bilatérale partielle.

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Je m'intéresse à la maladie coeliaque (ou maladie de Gee ou intolérance au gluten) .Ce serait une maladie auto-immune. Pourriez-vous m'en dire plus au niveau clinique...
Diagnostic : Sérologie versus biopsie ?
Symptômes ?
Au niveau des complications : le cancer des intestins s'avère-t-il être une fin inéluctable (avec ou sans prise de gluten) ?

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L'enfant Manon, 5 ans, est une charmante petite fille qui souffre de tout temps d'infections orl à répétition. Il n'y a pas d'antécédents familiaux d'atopie et elle n'a jamais présenté d'autres symptômes cliniques. En août 1997, elle présente une bronchite fébrile avec une auscultation asthmatiforme. Depuis cette date, chaque rhume est suivi d'une recrudescence de toux et de sibilants. Elle a été moults fois traitée par antibiothérapie et corticothérapie +/- aérosols. Je la vois en juin dernier pour un bilan allergologique, l'examen clinique est sans particularité si ce n'est une toux grasse. Les tests cutanés aux pneumallergènes sont ininterprétables car même les témoins ne réagissent pas (ceci est généralement observé dans deux cas: carence en fer ou infection en cours). Le bilan biologique mets en évidence: une VS à 22/51 et une hyperéosinophilie à 1007 éléments/mm3. Le reste du bilan biologique est normal. La radiographie met en évidence :"un syndrome bronchique parahilaire". Je demande alors une coproculture et parasitologie des selles(ascaris?) qui est négative. L'enfant a présenté entre temps une nouvelle poussée fébrile et asthmatiforme traitée par son pédiatre par antibiothérapie et corticothérapie. L'état général est toujours bien conservé.

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Une petite histoire sur l'art d'écouter:

Une patiente, 30 ans, vient me voir pour colopathie et constipation.
D'aucun se serait jeté sur "buvez davantage , de l'eau Hépar , prenez du pain de son..." et revenez me voir si cela ne suffit pas. Mais je ne fais pas comme cela !
Une heure de consultation m'ont permis de découvrir que cette patiente était devenue constipée depuis la mort de son père. Ce dont elle prit conscience en pleurant doucement... cela compléta son deuil dans l'acceptation, et la libéra de sa constipation ...sans rien prendre d'autre!

Morale : Oyez, chers confrères ! Oyez toujours, oyez encore ! c'est une mine de guérisons !

"Primum non nocere"


 

Cette patiente aisée de 40 ans consulte pour des leucorrhées très gênantes apparues depuis peu. A l'examen stupeur nauséabonde: un tampax oublié là....elle a l'habitude d'en mettre deux à la fois !!
Dans un autre cas semblable il s'agissait de deux préservatifs...Le médecin lui conseilla de faire le ménage avant de venir.


 

FEMME DE 82 ANS.HEMORRAGIE GENITALE IMPORTANTE AVEC CAILLOTS

VOUS PENSEZ A QUOI ?

19 heures. En sortant de son bain, apparition d’une hémorragie génitale qui rapidement devient importante. Le médecin de garde prescrit ovules hémostatiques et exacyl. Plusieurs serviettes de toilette sont utilisées pendant la nuit.

Le lendemain vers 8 heures l’examen gynécologique montre une très importante ulcération cratériforme du col de presque 2 cm de diamètre avec un caillot appendu et persistance d’un saignement encore important. Hospitalisation.

C’EST QUOI ?

Biopsies de l’ulcération négatives.Le bilan des imageries est négatif. Alors le chirurgien suture cet ulcère. Après 7 jours d’hospitalisation, cicatrisation en bonne voie. et retour au domicile.

C’ETAIT QUOI ?

Visite au domicile quelques jours après son retour.

Alors docteur c’était dû à quoi cette hémorragie? Dans ma petite tête l’étiologie traumatique était aux premières loges; il me souvenait d’avoir retiré du vagin d’une arrière grand-mère de 92 ans une bougie de 4 cm de diamètre et cette dame se disait surprise de la présence de cet objet en cet endroit. Prudent comme un serpent je lui dit que nous avons eu très peur de trouver un cancer , mais que tout s’était bien passé et en bonne voie de guérison.

Je rédige l’ordonnance de quelques médicaments habituels. Docteur pourriez vous m’ajouter une pommade pour les petits boutons que j’ai sur la fesse gauche depuis cette hémorragie?

C’EST QUOI VOS BOUTONS? Pour un coup je demande à voir.

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76 ans, elle a comme antécédents une HTA , une scoliose qui , associé à un tabagisme ancien mais important , est responsable d'une bpco modérée;
elle appelle pour une douleur hémi-thoracique gauche . L'examen clinique est normale en dehors d'une nette douleur à la palpation sous mammaire gauche ; comme ça fait 2 jours qu'elle jardine , je la rassure et diagnostique une douleur pariétale.
Deux jours plus tard , nouvel appel : l'algie a disparue mais elle se plaint d'une dyspnée nocturne , ou plus exactement d'une sensation d'oppression thoracique en position allongée; cela évoque plus une anxiété qu'autre chose mais elle est plus dyspnéique que d'habitude; j'hésite..je m'inquiète , infarct? Je l'adresse en urgence au cardio qui conclut à une anxiété sur douleurs pariétales associées à la bpco.
Le surlendemain (dimanche) l' orthopnée nocturne la décide à déranger son neveu , médecin lui aussi à 100km de son domicile.
Il décide l'hospitalisation dans son hôpital local . L'interniste de ses amis arrive (lui aussi) à la conclusion de troubles ventilatoires sur bpco , mais demande par prudence un examen qui donnera la clé. Lequel??...

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Elle consulte pour des cervicalgies d'allure banale. Je la félicite d'emblée pour son amaigrissement récent,"ce n'est rien,docteur,car je n'arrête pas de manger, je ne suis plus constipée ni fatiguée et pourtant je ne dors pas mais j'ai chaud mais chaud". Ses yeux! Le goitre!!


 

De la gratitude. Je débutais dans le métier en un temps où les RAST n'existaient pas.Cette asthmatique faisait des crises fréquentes depuis plusieurs années et était traitée au coup par coup par corticoides retard.Après plusieurs visites en urgence ,je me décidais à enquêter et accusais sa literie en plumes d'oie.Je la revis chez ses enfants 10 ans plus tard,et alors que je ne demandais rien,elle me dit que ses crises avaient totalement disparu mais qu'elle avait changé de médecin car la manière avec laquelle j'avais parlé de ses coussins et autres oreillers l'avait vexée.Je n'ai su que répondre...

http://www.pratique.fr/~pmourlan/femme.html


 

Jeune, 37 ans , envoyé par l'infirmière de son usine pour gastro-entérite, il présente des douleurs abdominales basses apparues dans la nuit. Aucune autre plainte , pas d'hyperthermie ni de trouble du transit. A l'examen je perçois comme un globe vésical; étant donné l'âge je doute et demande une écho : vessie de 700cc (normale 250-300) ,résidu post-mictionnel de 300cc, prostate 1.5x la norme avec micro et macro-calcifications témoins d'une prostatite chronique.
Sous anti-spasmodiques et fluoroquinolones tout rentre rapidement dans l'ordre , le reste du bilan sera sans particularité.


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Dernière mise à jour le 07/02/99